Trechtingshausen abrite la reconstruction la plus récente d'un château médiéval le long du Rhin : le château fort de Reichenstein fut entièrement rénové et largement modifié entre 1899 et 1903. Son commanditaire est inconnu ; le bâtiment d'origine date de la première moitié du XIIIème siècle. Comme le château de Sooneck, Reichenstein était un repaire de chevaliers brigands mal famé. Les annexions de territoires seigneuriaux et les incursions illicites, les querelles et autres larcins y étaient monnaie courante. Le château fut assiégé et gravement endommagé lors de diverses opérations de représailles, et le roi Rudolf de Habsburg décréta même en 1290 une interdiction de reconstruire les châteaux de Reichenstein et de Sooneck, après avoir assiégé et détruit les deux châteaux et fait exécuter les chevaliers brigands. De nos jours, les salles du château sont entièrement aménagées et il s'y trouve également un restaurant gastronomique et un hôtel.

Dans le musée du château de Reichenstein, trois points forts de l'exposition impressionnent : la culture vivante de la riche famille d'industriels, les poêles et les plaques de balisage de l'usine sidérurgique Rheinböller, et la collection de trophées de M. Kirsch-Puricelli. Les chambres sont meublées avec un mobilier intérieur historique largement préservé et des peintures de la dame du château. Ils donnent un aperçu exceptionnel de la culture vivante du romantisme tardif à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. On peut voir la salle à manger avec la galerie ancestrale, la bibliothèque, la salle de cartes, le salon de musique et une chambre à coucher. Dans la partie la plus ancienne du château se trouvent la "Salle des fourneaux" et la "Chambre de fer". Vous pouvez y voir des extraits de la gamme de produits de l'usine sidérurgique de Rheinböller, tels que des poêles, des plaques de poêle et de balise en fonte et des coffres à monnaie. La collection de poêles et de Takenplatten est l'une des plus importantes d'Allemagne. Les Takenplatten étaient encastrés dans un renfoncement du mur coupe-feu entre la cuisine et le salon et transmettaient la chaleur du feu ouvert de la cuisine au salon. Le seigneur du château, Kirsch-Puricelli, était un chasseur passionné et a collectionné 1 200 trophées provenant de quatre continents. L'exposition de trophées de chasse et de plaques de taka est mise en valeur dans l'impressionnant escalier du château reconstruit.